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E-Press du 3 mars 2022

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov .©AFP

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Au sommaire :

1- USA : l’appel au meurtre de savants iraniens

Dans sa lettre au Conseil de sécurité des Nations unies, la mission iranienne a condamné les propos haineux d’un sénateur américain et mis en garde contre l’aventurisme du régime israélien pour la paix et la sécurité dans la région.

De tels propos haineux et répréhensibles donnent le feu vert au régime israélien pour commettre davantage d’actes terroristes contre les scientifiques nucléaires iraniens. Les États-Unis violent délibérément les lois internationales.

La communauté internationale et le Conseil de sécurité en particulier doivent fermement condamner ces actions provocatrices qui déstabilisent la région, a déclaré la mission iranienne à l’ONU.

La République islamique se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires conformément au droit international pour répondre à de tels agissements, a-t-elle ajouté.

Les scientifiques nucléaires iraniens ont à plusieurs reprises fait l’objet d’assassinat ciblé des agences d’espionnage occidentales et israéliennes.

En juin 2012, l’Iran a annoncé que ses forces de renseignement avaient identifié et arrêté tous les éléments terroristes impliqués dans l’assassinat des scientifiques nucléaires du pays.

Le 10 janvier 2012, un scientifique iranien, spécialiste du nucléaire de 32 ans, Mostafa Ahmadi Roshan, et son chauffeur, ont été assassinés, marquant un cinquième acte terroriste en l’espace de deux ans.

En janvier 2010, un professeur de physique des particules, Massoud Ali Mohammadi, qui enseignait à l’université de Téhéran, est tué par l’explosion d’une moto piégée alors qu’il sortait de son domicile.

Même procédé d’élimination contre Fereidoun Abbassi Davani, mais qui a échoué. Davani est devenu par la suite chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique. Son collègue Majid Shahriari n’a pas survécu à l’attentat.

Le 23 juillet 2011, c’est un autre scientifique iranien, Dariush Rezaeinejad, qui trouve la mort dans un autre attentat à la voiture piégée.

Le 27 novembre 2020, le spécialiste du nucléaire, Mohsen Fakhrizadeh, est attaqué et tué par des terroristes dans la ville d’Absar, dans le département de Damavand, à 40 km à l’est de Téhéran.

Source : Fars News

2- La Géorgie dans l’OTAN ? 

Le parti au pouvoir en Géorgie a demandé l’adhésion de cette ex-république soviétique à l’UE. Cette annonce fait suite à la demande d’adhésion du président ukrainien Volodymyr Zelensky face à l’offensive russe dans son pays.

Consécutivement à une demande de l’Ukraine en ce sens, la Géorgie va « immédiatement » demander son adhésion à l’Union européenne, a déclaré le parti au pouvoir de cette ex-république soviétique du Caucase qui entretient des relations délicates avec Moscou.

Le président du parti Rêve géorgien, Irakli Kobakhidze, a annoncé lors d’une conférence de presse la « décision de faire acte de candidature immédiatement pour l’entrée dans l’UE », ajoutant que la Géorgie demandait à Bruxelles d’examiner « urgemment » cette demande et de conférer à la Géorgie le statut de candidat à l’entrée dans l’Union.

Cette annonce fait suite à la demande expresse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays fait face à une offensive russe, d’une intégration de l’Ukraine dans l’UE par une procédure spéciale.

Le président ukrainien a reçu l’appui du Parlement européen qui a adopté le 1er mars à une écrasante majorité une résolution condamnant « l’agression » russe contre l’Ukraine et appelant les institutions européennes à « travailler pour l’octroi à l’Ukraine du statut de candidat à l’UE ».

Le gouvernement géorgien avait émis l’intention l’année dernière de présenter en 2024 la candidature du pays à l’entrée dans l’UE. La Géorgie, comme l’Ukraine, a signé un accord d’association avec l’Union européenne, qui n’offre cependant aucune garantie d’intégration ultérieure.

Source : RT

3- Ukraine : la France envoie des mercenaires 

Selon des chiffres publiés en 2018, la Légion étrangère compte environ 40 % de ressortissants de l’ex-Union soviétique dans son effectif. Et, jusqu’à présent, les tensions entre la Russie et l’Ukraine n’ont pas eu de répercussions sur les rapports entre les légionnaires originaires de ces deux pays, ceux-ci respectant à la lettre le code d’honneur qu’ils ont accepté en signant leur contrat d’engagement. « Chaque légionnaire est ton frère d’armes, quelles que soient sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d’une même famille », dit-il.

Cela étant, peu après le début de l’invasion de son pays par la Russie, la semaine passée, le président ukrainien, Volodymyr Zelenski a appelé les « Européens aguerris » à venir se battre en Ukraine. « Si vous avez une expérience du combat et que vous ne voulez plus regarder l’indécision de vos responsables politiques, vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l’Europe », a-t-il lancé.

Aussi, on peut imaginer l’effet qu’un tel appel a pu produire chez les légionnaires d’origine ukrainienne… Et sans doute que cela a pu générer quelques tensions avec certains de leurs camarades venus de Russie. D’où le message du général Alain Lardet, le « Père Légion » [ou COMLE pour commandant de la Légion étrangère].

Dans un premier temps, le général Lardet a rappelé que la Légion étrangère ne crée pas d’apatrides et qu’elle « ne demande en aucun cas de renier sa patrie d’origine, encore moins de la combattre ». Et qu’elle « ne décide pas les causes à combattre, aussi belles qu’elles puissent être », car son honneur est de « servir la mission, qui est sacrée ». C’est-à-dire de servir la France.

« Votre fidélité de légionnaire est le cœur et la force de votre engagement. Elle est dans le temps que vous avez décidé dans votre contrat, insurpassable », a enchaîné le COMLE. « On peut demander beaucoup à un soldat » mais « on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de renier, de se parjurer », a-t-il continué.

Après ce rappel, le général Lardet a dit « compatir » avec les « légionnaires d’Ukraine ou de la région concernée par cette guerre » et comprendre leur « tiraillement intérieur », car leur « patrie d’origine saigne et souffre » et que leurs « familles sont frappées ». Et aux « quelques-uns, confrontés à la tentation de courir là où l’incendie fait rage », il leur a dit que « les guerres se gagnent que si chacun remplit sa mission là où il se trouve ».

« Comme Père Légion, je sais que je dois vous encourager dans cette voie de l’honneur. Ne vous parjurez pas ! », a exhorté le général Lardet. « Pour vous et pour la Légion, maintenez votre service avec honneur et fidélité », car « qui sait si, demain, votre unité ne sera pas engagée. Et où serez-vous ? Vous manquerez alors à votre binôme, frère d’armes, comme tout légionnaire », a-t-il insisté.

Cependant, il faut bien composer avec la situation… Et la Légion étrangère entend apporter son soutien aux familles de ses légionnaires pouvant être éprouvées par la guerre en cours.

Aussi, pour permettre la mise en sécurité de celles fuyant les zones de combats, le général Lardet a décidé d’autoriser les légionnaires qui le souhaitent à « se rendre dans certains pays limitrophes de l’Ukraine » afin de « les recueillir ».

« Sachez que tout légionnaire concerné par ce conflit pourra solliciter la Légion étrangère pour l’aider à accueillir dans l’urgence sa famille, dans le respect du droit applicable en France, en particulier selon l’évolution des directives relatives à la prise en compte des réfugiés », a assuré le COMLE. « La solidarité “Légion”, corollaire de l’engagement total du légionnaire au profit de notre patrie, pourra ainsi, à sa mesure, et selon ses priorités, fournir une aide matérielle ou administrative », a-t-il indiqué.

Dans le même temps, la Légion étrangère va mettre en place une « cellule d’écoute » afin de répondre au mieux aux besoins de ses légionnaires concernés. « Soyons unis et responsables », a conclu le général Lardet.

Source : Opex360

4- La Troisième Guerre mondiale selon la Russie 

Sergueï Lavrov a dit craindre qu’une Troisième Guerre mondiale ne soit placée sous le signe de l’arme nucléaire. Le chef de la diplomatie russe a mis Washington face à ses responsabilités dans un entretien à Al Jazeera.

Alors que de nouvelles négociations entre la Russie et l’Ukraine sont attendues sous peu, Moscou a évoqué l’hypothèse d’un embrasement planétaire.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a ainsi mis l’accent sur le risque nucléaire inhérent à un conflit de grande ampleur dans un entretien à Al-Jazeera. Le ministre a ajouté que Washington connaissait pertinemment les risques d’une telle escalade.

« La Troisième Guerre mondiale serait nucléaire et dévastatrice », a expliqué le chef de la diplomatie russe à la chaîne qatarie.

Dans ce contexte, Sergueï Lavrov a ajouté que Moscou ne permettrait pas à l’Ukraine de se doter de l’arme nucléaire, pouvant menacer le peuple russe. Moscou s’était déjà inquiété fin février des positions de Kiev qui avait déclaré vouloir accéder au statut de puissance nucléaire.

Des propos pris au sérieux par les autorités russes au regard du passé de l’Ukraine, qui a hérité de certaines technologies nucléaires soviétiques. Fin février, Vladimir Poutine avait ainsi déclaré que la menace de Kiev de se doter de bombes nucléaires n’était pas une « bravade vide ».

L’Ukraine, toujours engagée dans la voie du nucléaire civil malgré la tragédie de Tchernobyl, possède également des stocks d’uranium qui pourrait lui permettre de créer des « bombes sales », comme l’expliquait récemment à Sputnik l’analyste politique Vladimir Jarikhine.

Surpris par certaines sanctions : 

Sergueï Lavrov a par ailleurs réaffirmé que la Russie n’était pas isolée sur la scène internationale, malgré les événements. Un langage déjà tenu par le Kremlin qui a insisté ce 28 février sur son partenariat avec la Chine.

Le ministre a néanmoins admis qu’il ne s’attendait pas à ce que les sanctions anti-russes s’étendent jusqu’aux sphères culturelles et sportives.

« Nous étions prêts pour ces sanctions, mais nous ne nous attendions pas à ce qu’elles ciblent des athlètes, des intellectuels, des artistes et des gens des médias », confie Sergueï Lavrov à Al Jazeera.

Côté sport, l’équipe nationale de football russe a notamment été bannie de la prochaine Coupe du monde, alors qu’elle était encore à la lutte pour une qualification. Une mesure qualifiée de « discriminatoire » par la Fédération nationale de football russe.

Le club de foot du Spartak Moscou a également été exclu de la Ligue Europa, dont il devait jouer les huitièmes de finales face à Leipzig. Les équipes nationales russes ont aussi été déclarées indésirables dans les compétitions internationales de rugby, de tennis ou encore de hockey sur glace.

Les sportifs russes ne pourront pas non plus participer aux compétitions d’athlétisme en 2022, même sous bannière neutre, a décidé la Fédération internationale d’athlétisme.

Enfin, le monde de la culture a également été touché. Plusieurs chefs d’orchestre russes ont vu leurs concerts déprogrammés par de prestigieuses institutions comme la Scala de Milan ou le Carnegie Hall.

Source : Sputnik

5- Le bilan des pertes russes

La Russie a rendu public le nombre de soldats russes et ukrainiens tués et blessés lors de l’opération spéciale qu’elle mène en Ukraine depuis le 24 février.

Le nombre de victimes parmi les Russes impliqués dans l’opération militaire spéciale en Ukraine dépasse 2.000, dont 498 militaires russes tués dans l’exercice de leurs fonctions et 1.597 blessés, selon les chiffres relayés par le ministère russe de la Défense.

En ce qui concerne les pertes parmi les nationalistes et militaires ukrainiens, elles s’élèvent à plus de 2 870 tués et environ 3 700 blessés.

Selon les données confirmées, le nombre de militaires ukrainiens capturés s’élève à 572, indique le rapport.

La Défense russe pointe du doigt les fausses informations sur les pertes « incalculables » de la Russie

Les messages de certains médias faisant état de pertes « incalculables » des forces armées russes sont de la désinformation, a déclaré ce 2 mars aux journalistes le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.

« Je tiens à souligner une fois de plus que ni les conscrits ni les cadets des établissements d’enseignement du ministère russe de la Défense ne sont impliqués dans l’opération spéciale. Les informations diffusées par de nombreux médias occidentaux et certains médias russes sur les prétendues pertes +incalculables+ des Russes sont de la désinformation délibérée », a déclaré le général.

Source : Sputnik 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV